Douleurs au pouce, raideurs, gênes récurrentes…
Et si votre alimentation pouvait atténuer certains symptômes de la rhizarthrose ?
Sans prétendre remplacer un traitement médical, certaines habitudes nutritionnelles peuvent jouer un rôle complémentaire pour moduler l’inflammation, réduire l’inconfort articulaire et améliorer la qualité de vie au quotidien.
Dans cette page rattachée à la rubrique Prévention et éducation, on vous explique quels aliments privilégier (ou limiter), et comment une assiette équilibrée peut devenir une alliée face à cette forme d’arthrose du pouce.

Comprendre le lien entre alimentation et inflammation articulaire
La rhizarthrose est une forme d’arthrose localisée à la base du pouce.
Si son origine est principalement mécanique et dégénérative, elle s’accompagne souvent de phases inflammatoires. Ces poussées sont responsables d’un surcroît de douleur, de raideur et d’une perte de mobilité.
Or, certains aliments influencent l’inflammation chronique de bas grade, bien connue dans les pathologies articulaires.
En aidant à rééquilibrer ce terrain inflammatoire, l’alimentation peut jouer un rôle modulateur, au même titre que le sommeil, l’activité physique ou la gestion du stress.
Les aliments à favoriser en cas de rhizarthrose
Certains nutriments ont montré leur intérêt pour freiner l’inflammation ou soutenir les tissus articulaires :
Les oméga-3, anti-inflammatoires naturels
Ces acides gras participent à réguler les réactions inflammatoires de l’organisme.
Les fruits et légumes colorés
Ils luttent contre le stress oxydatif, souvent associé à l’aggravation des douleurs articulaires.
Les bonnes huiles végétales
Évitez les huiles riches en oméga-6 (tournesol, soja, maïs) en excès, qui peuvent entretenir l’inflammation.
Les céréales complètes et les légumineuses
Les épices et herbes aux propriétés apaisantes
Les épices et herbes aux propriétés apaisantes
Boire 1,5 à 2 litres par jour permet de drainer les déchets métaboliques et de soutenir la souplesse des tissus.
En aidant à rééquilibrer ce terrain inflammatoire, l’alimentation peut jouer un rôle modulateur, au même titre que le sommeil, l’activité physique ou la gestion du stress.

Les aliments à limiter
Sans bannir totalement certains produits, il est conseillé d’en réduire la consommation régulière :
Le sucre raffiné
Les produits ultra-transformés
Le sel en excès
Une inspiration utile : le modèle méditerranéen
Le régime méditerranéen est souvent cité comme base bénéfique pour les maladies chroniques, dont l’arthrose. Il combine :

5 conseils faciles à appliquer au quotidien
Et les compléments alimentaires ?
Ils ne sont jamais obligatoires, mais peuvent être envisagés sous supervision médicale. Les plus fréquents :
En parler avec son médecin est essentiel, surtout en cas de traitements médicamenteux (AINS, anticoagulants…).
À retenir
L’alimentation ne guérit pas la rhizarthrose, mais elle peut :
Elle s’inscrit dans une hygiène de vie globale, aux côtés d’une activité physique douce, d’un sommeil réparateur et d’un bon équilibre psycho-émotionnel.