Certaines personnes atteintes de rhizarthrose cherchent des moyens complémentaires pour soulager leurs douleurs ou soutenir la santé de leurs articulations, au-delà des traitements classiques.
Les compléments alimentaires font partie des pistes souvent évoquées. Oméga-3, collagène, plantes, vitamines… mais que disent les connaissances actuelles sur leur efficacité réelle ?
Sans se substituer à une prise en charge médicale, ces produits peuvent parfois accompagner la gestion de la maladie. Il est cependant important de rester vigilant, notamment face aux promesses exagérées. Cette page explore le rôle potentiel des compléments dans le cadre d’une approche globale, en lien avec les autres solutions complémentaires et alternatives.

Soutenir les articulations : les types de compléments les plus utilisés
Les compléments alimentaires présentés comme bénéfiques pour les articulations sont nombreux.
Voici ceux que l’on retrouve le plus souvent dans le cadre de l’arthrose du pouce :
Ce recours repose souvent sur l’idée de soutenir le métabolisme articulaire, de freiner l’inflammation ou encore d’atténuer les symptômes douloureux.
Que disent les études scientifiques sur leur efficacité ?
L’intérêt des compléments alimentaires dans l’arthrose fait l’objet de nombreuses recherches.
Toutefois, les résultats restent hétérogènes et parfois contradictoires.
Au final, aucune cure miracle n’a été démontrée. Les compléments alimentaires peuvent avoir un effet placebo, ce qui n’est pas à négliger, mais ils ne remplacent jamais un traitement validé médicalement.

Intégrer les compléments dans une prise en charge globale
Si vous envisagez de prendre des compléments alimentaires, certaines précautions s’imposent :
Intégrés intelligemment, certains compléments peuvent participer à une meilleure tolérance de la rhizarthrose, en complément d’autres approches comme l’alimentation adaptée, la gestion de la douleur sans médicaments, ou encore l’usage d’orthèses de repos.
Une option parmi d’autres dans les approches complémentaires
La prise de compléments alimentaires s’inscrit dans une démarche plus large d’adaptation face à la maladie.
Elle ne remplace pas les soins classiques (médicaments, kinésithérapie, chirurgie si besoin), mais peut, dans certains cas, apporter un confort supplémentaire.
D’autres pistes peuvent également être explorées en parallèle :