La rhizarthrose, ou arthrose de la base du pouce, s’installe souvent de manière discrète.
Avant que les douleurs ne deviennent invalidantes, des signes précoces peuvent alerter :
gêne lors de l’utilisation de la pince pouce-index, perte de force, craquements articulaires. Repérer ces signaux dès leur apparition permet d’agir rapidement, de limiter l’évolution de la maladie et de préserver la fonction du pouce.
Dans la continuité de notre page mère La rhizarthrose, cette page explore l’importance d’un dépistage précoce et les méthodes simples pour le mettre en œuvre au bon moment.

Pourquoi un dépistage précoce est-il important ?
La rhizarthrose est une pathologie dégénérative qui touche l’articulation trapézo-métacarpienne, située à la base du pouce.
Sans prise en charge, l’usure du cartilage peut progresser et provoquer des douleurs chroniques, une perte de mobilité et, dans certains cas, une déformation du pouce.
Un dépistage précoce permet :
Cette démarche s’inscrit dans une logique de prévention et d’éducation, et elle est particulièrement pertinente dès l’apparition des premiers signes.
Les premiers signes à ne pas négliger
La rhizarthrose évolue souvent silencieusement. Certains symptômes peuvent survenir bien avant qu’un diagnostic médical ne soit posé.
Être attentif à ces signaux permet d’agir tôt.
Voici les signes qui doivent alerter :
Ces manifestations doivent inciter à consulter. Des mesures simples comme les exercices d’échauffement ou le port ponctuel d’une orthèse adaptée peuvent alors être envisagées.

Qui peut poser un diagnostic fiable ?
Le diagnostic repose sur un examen clinique réalisé par un médecin généraliste, un rhumatologue ou un spécialiste de la main.
Il recherche une douleur à la palpation de l’articulation trapézo-métacarpienne et peut pratiquer un test spécifique : le grind-test, qui associe compression et rotation du pouce.
En cas de doute ou si la gêne est importante, une radiographie standard suffit généralement à confirmer le diagnostic. Elle permet de visualiser l’usure articulaire.
Les examens comme l’IRM ou l’échographie ne sont utilisés que dans des situations particulières (formes atypiques ou très débutantes). Ils ne sont pas recommandés en première intention dans le cadre d’une suspicion de rhizarthrose.
Lorsque les traitements conservateurs n’apportent plus de soulagement, il peut être utile de consulter un chirurgien de la main.
Comment repérer précocement la rhizarthrose ?
Le dépistage précoce repose autant sur la vigilance du patient que sur celle du professionnel de santé.
Quelques méthodes permettent de renforcer cette détection :

Agir dès les premiers signes
Le dépistage n’est pas un acte isolé :
il s’accompagne d’une adaptation active. Des gestes simples peuvent freiner la progression de la maladie et limiter l’inconfort.
Parmi les mesures utiles à adopter dès les premiers stades :
Cette dynamique préventive est aussi développée dans notre page Prévenir la rhizarthrose dès les premiers signes.