Garder des gestes adaptés et un poste bien aménagé au travail, c’est l’un des moyens les plus efficaces pour préserver ses articulations au quotidien.
Cette approche fait partie des bonnes pratiques de prévention et d’éducation à adopter dès les premiers signes de gêne, en particulier en cas de rhizarthrose.
L’articulation du pouce est l’une des plus sollicitées dans les gestes professionnels courants. Mal positionnée, sursollicitée ou exposée à des mouvements répétitifs, elle peut s’user plus rapidement. Heureusement, en repensant certains outils, postures ou rythmes de travail, il est possible de limiter les contraintes et de continuer à travailler sans aggraver la douleur.

Pourquoi l’ergonomie est-elle cruciale pour les articulations ?
L’ergonomie consiste à adapter l’environnement de travail à l’humain.
Lorsqu’elle est négligée, certaines tâches manuelles peuvent accélérer la dégradation articulaire, notamment au niveau du pouce.
Cela concerne :
Ces sollicitations sont d’autant plus problématiques en cas de rhizarthrose, une forme d’arthrose fréquente du pouce.
Agir en prévention ou dès les premiers symptômes est essentiel.
Aménager son poste de travail : les bons réflexes
Certains ajustements simples peuvent alléger les contraintes mécaniques sur les articulations de la main :
1. Optimiser les positions et les gestes
2. Choisir des outils adaptés
3. Réorganiser l’espace de travail

Intégrer des pauses et des temps de récupération
Un autre aspect fondamental est la gestion du temps :
Des professionnels comme le médecin du travail, l’ergonome ou le kinésithérapeute peuvent accompagner ces ajustements si nécessaire.
Agir en prévention, un enjeu collectif
Prévenir la dégradation articulaire ne relève pas uniquement de l’individu.
Entreprise, salariés et professionnels de santé ont un rôle commun à jouer. En informant et en adaptant les postes, on limite le risque d’apparition ou d’aggravation de pathologies comme la rhizarthrose.
Retrouvez plus de conseils dans notre article Adapter son travail en cas de rhizarthrose, qui aborde aussi la question du maintien dans l’emploi malgré les douleurs.