Les douleurs liées à la rhizarthrose poussent de nombreuses personnes à explorer des approches complémentaires.
Parmi elles, les huiles essentielles suscitent un intérêt croissant.
Appliquées sous forme de massage ou utilisées en diffusion, elles sont parfois évoquées pour leurs propriétés anti-inflammatoires ou antalgiques. Mais qu’en est-il vraiment ? Les études permettent-elles de valider leur usage dans le cadre de l’arthrose du pouce ?
Ce sujet s’inscrit dans une démarche plus large autour des solutions complémentaires et alternatives à la rhizarthrose.

Un intérêt croissant pour l’aromathérapie en cas de douleurs articulaires
L’aromathérapie, c’est-à-dire l’utilisation d’huiles essentielles à des fins de bien-être, est parfois associée à des douleurs musculosquelettiques chroniques.
L’aromathérapie, c’est-à-dire l’utilisation d’huiles essentielles à des fins de bien-être, est parfois associée à des douleurs musculosquelettiques chroniques. Dans le cas de l’arthrose du pouce, les zones douloureuses étant localisées, certaines huiles sont envisagées dans le cadre de massages locaux doux ou de soins de soutien.
Les plus fréquemment citées dans la littérature sont :
Ce que disent les études sur l’efficacité des huiles essentielles
À ce jour, les études cliniques spécifiques à la rhizarthrose restent rares.
Toutefois, certaines recherches menées sur des formes d’arthrose plus générales (genou, hanche) apportent des éléments intéressants.
L’eucalyptus citronné : un effet anti-inflammatoire prometteur
Une étude publiée en 2015 (Kim et al.) a évalué l’impact de massages réguliers à base d’huile d’eucalyptus citronné sur des patients atteints d’arthrose du genou. Les participants ont rapporté une diminution notable de la douleur après quelques semaines d’application, avec une bonne tolérance.
Gaulthérie couchée : efficace mais sous conditions
L’huile essentielle de gaulthérie est connue pour contenir du salicylate de méthyle, une molécule proche de l’aspirine. Elle peut, à ce titre, présenter une action anti-douleur localisée. Toutefois, son utilisation demande vigilance : elle est déconseillée en cas d’allergie aux salicylés, de traitement anticoagulant ou d’antécédents allergiques. Son usage doit toujours se faire diluée et sur avis médical.
Lavande vraie : un impact indirect sur la douleur chronique
Des études plus larges sur la gestion de la douleur chronique ont mis en évidence un effet bénéfique de la lavande sur le stress, les troubles du sommeil et la perception de la douleur. Pour les patients souffrant de rhizarthrose, souvent sujets à des tensions ou à une fatigue morale, ces effets indirects peuvent améliorer le vécu de la maladie au quotidien.

Utilisation en pratique : ce qu’il faut savoir
L’usage d’huiles essentielles dans la rhizarthrose repose principalement sur :
Le recours à un professionnel de santé ou à un aromathérapeute formé est recommandé, surtout en cas de traitement médical en parallèle.
Une gestion globale et complémentaire
Les huiles essentielles ne remplacent ni les traitements médicaux ni les adaptations du quotidien nécessaires en cas de rhizarthrose.
Elles peuvent en revanche faire partie d’une stratégie plus large, aux côtés :
D’autres patients explorent également des approches telles que l’acupuncture, la sophrologie, ou la phytothérapie, détaillées dans la section solutions complémentaires et alternatives du site.