Vivre avec une rhizarthrose – une forme d’arthrose qui affecte l’articulation à la base du pouce – ne se limite pas à une gêne physique.

Cette pathologie, expliquée dans la page La rhizarthrose, peut bouleverser en profondeur le quotidien : perte d’autonomie, restrictions professionnelles, fatigue émotionnelle, voire repli sur soi.

Comprendre l’impact global de la rhizarthrose, au-delà de la douleur, permet de mieux anticiper son évolution et d’identifier les leviers concrets pour préserver sa qualité de vie.

Dessin illustrant l'usage d'un dispositif médical.

Une gêne au quotidien qui évolue avec le temps

Les premiers signes de la maladie – douleurs, raideur, perte de force – limitent progressivement les mouvements du pouce.

Certains gestes simples deviennent difficiles, comme boutonner une chemise, porter un sac ou utiliser un téléphone. Cette gêne fonctionnelle peut évoluer avec le temps, réduisant l’autonomie et accentuant la dépendance aux autres.

Des stratégies simples permettent pourtant d’agir au quotidien. La page Gestes du quotidien à adapter en cas de rhizarthrose propose des conseils pratiques pour alléger les contraintes mécaniques et éviter les douleurs inutiles.

Il est aussi possible de préserver sa mobilité grâce à la kinésithérapie, à l’auto-rééducation et à des gestes adaptés.

Un impact sur le travail, les loisirs, et l’image de soi

Lorsque la rhizarthrose concerne la main dominante, l’impact professionnel peut être notable, en particulier pour les métiers manuels, techniques ou soignants.

Certaines personnes doivent aménager leur poste, voire reconsidérer leur parcours. Des recommandations spécifiques sont proposées dans la page Adapter son travail en cas de rhizarthrose.

Les loisirs sont également concernés : jardinage, bricolage, musique ou encore sport peuvent devenir sources de douleurs ou d’abandon progressif. Or, une activité physique adaptée reste bénéfique. La page Sport et rhizarthrose : ce qu’il est possible de faire montre qu’il n’est pas nécessaire de renoncer.

Enfin, dans les formes avancées, la déformation du pouce peut entraîner un préjudice esthétique, parfois mal vécu, notamment chez les femmes.

Cette dimension est encore peu abordée mais contribue à l’altération de l’image de soi.

Femme souriante interagissant avec une senior bienveillante.

Un retentissement psychologique souvent sous-estimé

La douleur chronique, même modérée, lorsqu’elle devient persistante, peut engendrer une fatigue morale, un sentiment de frustration ou d’incompréhension, et parfois un isolement.

Chez certaines personnes, cela peut aller jusqu’à perturber le sommeil ou provoquer une baisse de l’estime de soi.

La page Gestion psychologique de la douleur chronique explore ces dimensions invisibles mais bien réelles.

Le soutien de l’entourage joue ici un rôle essentiel. Maintenir une dynamique positive, déléguer certaines tâches, être écouté : autant d’éléments que la page Accompagnement des aidants et soutien au quotidien détaille pour renforcer la résilience du patient et de ses proches.

Anticiper les stades d’évolution de la maladie permet aussi de mieux s’y préparer.

Préserver sa qualité de vie malgré la maladie

Il est possible de vivre avec une rhizarthrose tout en conservant un bon niveau de confort.

Cela repose sur une prise en charge personnalisée, des gestes adaptés, et parfois le recours à des aides techniques.

La page Aide à la préhension : quels outils pour les patients ? détaille des dispositifs simples mais efficaces qui peuvent transformer le quotidien.

Certaines personnes choisissent également d’ajuster leur hygiène de vie. Une alimentation à visée anti-inflammatoire, par exemple, peut compléter utilement les traitements prescrits.

Tout cela s’inscrit dans une prise en charge globale, abordée dans la section Traitements et soins, qui comprend aussi bien les solutions médicamenteuses que la chirurgie, en fonction de l’intensité de la gêne.

Se sentir compris et accompagné

Partager son expérience avec d’autres patients aide souvent à mieux accepter la maladie. La rubrique Témoignages de patients illustre comment chacun s’adapte à sa manière, selon son âge, sa situation ou son niveau de douleur.

De leur côté, les professionnels de santé sont là pour guider, réajuster les traitements, et soutenir le parcours du patient.

Ils répondent aux interrogations les plus courantes dans la page Témoignages professionnels de santé.

Quatre femmes discutent dans un cadre convivial.