Beaucoup de femmes découvrent la rhizarthrose autour de 50 ans, parfois sans en connaître le nom.
Douleurs à la base du pouce, gêne pour ouvrir un pot, perte de force dans la main…
Ces symptômes peuvent apparaître alors même qu’un autre bouleversement s’amorce : la ménopause.
Ce lien entre rhizarthrose et ménopause n’est pas un hasard. Il interroge, inquiète parfois, mais surtout, il mérite d’être compris. Compris pour mieux repérer les signes précoces. Compris pour agir plus tôt, soulager les douleurs et préserver la mobilité de la main.

Pourquoi la rhizarthrose touche-t-elle plus souvent les femmes après 50 ans ?
Les femmes sont deux à trois fois plus concernées que les hommes par la rhizarthrose, et cette différence devient encore plus marquée après la ménopause.
Ce phénomène s’explique en grande partie par la baisse des œstrogènes, des hormones qui jouent un rôle protecteur au niveau des articulations.
Ces hormones contribuent à :
Lorsque les œstrogènes diminuent, les tissus articulaires deviennent plus vulnérables.
L’articulation à la base du pouce, appelée articulation trapézo-métacarpienne, peut alors s’user plus rapidement, en particulier chez les femmes qui présentent d’autres facteurs de risque.
Des douleurs nouvelles au niveau du pouce
Durant la ménopause, il est fréquent de ressentir des douleurs articulaires diffuses.
Mais lorsque la gêne se localise au pouce et s’installe dans le temps, il est utile de s’interroger.
Certains signes doivent alerter :
Reconnaître ces manifestations permet d’agir tôt.
La page dédiée aux premiers symptômes de la rhizarthrose peut vous aider à mieux les identifier.

Une période où plusieurs facteurs se combinent
La ménopause ne provoque pas seule la rhizarthrose, mais elle peut en révéler les effets.
D’autres éléments entrent en jeu :
Cette combinaison rend certaines femmes plus vulnérables à ce type d’arthrose localisée.
Si vous souhaitez en savoir plus, la page sur les causes de la rhizarthrose les explore en détail.
Quelles stratégies pour soulager les douleurs ?
À ce stade de la vie, il est possible d’adopter des gestes simples et efficaces pour freiner l’évolution de la maladie et apaiser l’inconfort articulaire :
Une prise en charge individualisée peut être proposée si les douleurs s’aggravent.
Il est alors conseillé d’en parler à son médecin, ou de se rapprocher d’un spécialiste de la main.