La rhizarthrose, ou arthrose du pouce, peut impacter de nombreux gestes du quotidien, de l’ouverture d’un bocal à la tenue d’un stylo.
Face à la douleur et à la perte de mobilité, les traitements médicaux ne sont pas les seules options envisageables.
Certaines approches complémentaires, comme l’ostéopathie, peuvent apporter un soulagement et améliorer le confort de vie.
Cette dimension fait partie intégrante des solutions alternatives à la rhizarthrose, qui incluent aussi la dermothérapie, les compléments alimentaires ou encore les huiles essentielles.
Quel est le rôle de l’ostéopathie dans la prise en charge de la rhizarthrose ?
L’ostéopathie repose sur une approche manuelle globale du corps.
L’ostéopathe cherche à identifier et à relâcher les tensions mécaniques ou tissulaires susceptibles de perturber l’équilibre du système musculo-squelettique. Dans le cas de la rhizarthrose, cela ne se limite pas à l’articulation du pouce : d’autres zones du corps peuvent être en cause ou en compensation, comme l’épaule, le poignet ou la colonne cervicale.
Même si l’ostéopathie ne soigne pas l’arthrose, elle peut aider à :
À quoi ressemble une séance d’ostéopathie pour une personne atteinte de rhizarthrose ?
Une séance commence généralement par un échange approfondi :
Localisation des douleurs, antécédents, gestes aggravants, niveau d’activité… L’ostéopathe effectue ensuite un bilan global, en testant la mobilité des articulations concernées mais aussi celles à distance, pour évaluer les éventuelles compensations.
Le traitement manuel pourra inclure :
Ces manipulations visent à redonner de la souplesse et à réduire les contraintes mécaniques inutiles sur le pouce.
Quand envisager une prise en charge ostéopathique ?
L’ostéopathie repose sur une approche manuelle globale du corps.
Elle ne remplace en aucun cas un diagnostic médical précis, ni les traitements validés par un professionnel de santé.
Si les douleurs persistent, il reste essentiel de consulter un spécialiste, notamment un chirurgien de la main, pour faire le point sur les options disponibles.
Quelles limites à connaître ?
L’ostéopathie ne convient pas à tous les stades de la rhizarthrose.
En phase inflammatoire aiguë ou en cas de douleurs très intenses, certaines manipulations sont à éviter. Une bonne coordination entre le médecin traitant, l’ostéopathe et éventuellement le kinésithérapeute est indispensable.
Par ailleurs, comme pour les autres traitements naturels pour soulager l’arthrose, les résultats peuvent varier d’une personne à l’autre. Il est important d’avoir des attentes réalistes : l’objectif est le soulagement et l’adaptation, non la guérison.
Une approche complémentaire, mais pas isolée
L’ostéopathie peut faire partie d’un plan de prise en charge global de la rhizarthrose, aux côtés :
Vous vous interrogez sur d’autres approches naturelles ? Découvrez notre page dédiée aux traitements naturels pour soulager l’arthrose ou encore l’utilisation des huiles essentielles et la dermothérapie.
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