La rhizarthrose, forme d’arthrose localisée à la base du pouce, se traduit par des douleurs, une raideur articulaire et parfois une gêne importante dans les gestes du quotidien.
Parmi les approches proposées dans le cadre des traitements et soins de la maladie, les médicaments occupent une place centrale.
Leur objectif est de soulager la douleur et de réduire l’inflammation, sans toutefois stopper l’évolution de l’arthrose. Bien utilisés et sous suivi médical, ils contribuent à améliorer la qualité de vie.
Pour un aperçu global de la pathologie, de ses causes et de son évolution, consultez la page Comprendre la rhizarthrose.

Soulager la douleur : les antalgiques
Les médicaments les plus fréquemment prescrits sont les antalgiques, destinés à réduire la douleur :
Ces médicaments ne suppriment pas la cause de la douleur mais permettent de mieux vivre avec la rhizarthrose, en complément d’autres mesures comme le port d’une orthèse ou la rééducation.
Réduire l’inflammation : les anti-inflammatoires
Lorsque la douleur est associée à une inflammation locale, des anti-inflammatoires peuvent être proposés :
Ces traitements nécessitent des précautions particulières, notamment chez les personnes âgées ou présentant des antécédents médicaux.
Pour aller plus loin sur les solutions non médicamenteuses, explorez la page soulager la douleur au quotidien sans médicaments.

Les infiltrations : un traitement ciblé
Quand les douleurs deviennent invalidantes, il est possible de recourir aux infiltrations au niveau de l’articulation trapézo-métacarpienne :
Ce traitement s’inscrit toujours dans une stratégie globale associant parfois orthèse et kinésithérapie.
Pour en savoir plus, consultez notre page dédiée aux infiltrations et traitement de la rhizarthrose.
Compléments et produits naturels : quelle efficacité ?
Certaines personnes se tournent vers des compléments alimentaires ou produits à base de plantes (glucosamine, chondroïtine, harpagophytum, etc.) pour renforcer le cartilage ou apaiser les douleurs.
Les études scientifiques restent cependant contrastées : si ces approches peuvent être utiles pour certains, elles ne remplacent pas les traitements validés médicalement. Elles trouvent plutôt leur place dans les solutions complémentaires et alternatives.
Pour une analyse complète de ces approches, rendez-vous sur notre page traitements naturels pour soulager l’arthrose.
Médicaments : toujours avec l’avis du médecin
L’automédication en cas de rhizarthrose peut être risquée, surtout en cas d’association avec d’autres traitements ou d’utilisation prolongée.
Il est essentiel de :
Lorsque les douleurs persistent malgré un traitement bien conduit, une prise en charge chirurgicale peut être envisagée, notamment dans les stades avancés.

Associer médicaments et autres solutions
Les médicaments s’intègrent dans une prise en charge plus large de la rhizarthrose, comprenant :
En résumé
Les médicaments permettent de mieux vivre avec la rhizarthrose, en particulier pendant les poussées douloureuses.
Leur utilisation doit toujours être encadrée médicalement. D’autres pistes thérapeutiques existent et peuvent être combinées selon les besoins de chacun.
Découvrez aussi nos autres pages pour mieux comprendre la maladie, ses symptômes (premiers signes), ses causes (ménopause et rhizarthrose), ou les solutions concrètes pour continuer à vivre pleinement avec la rhizarthrose.
Le choix se fait en concertation avec un chirurgien de la main.