La rhizarthrose ne touche pas tout le monde de la même manière.
Bien qu’elle puisse survenir chez toute personne sollicitant régulièrement ses pouces, certains profils sont plus fréquemment concernés.
Connaître les populations les plus exposées permet de mieux comprendre cette pathologie et d’anticiper son retentissement sur le quotidien.

Une prédominance chez les femmes
Une prédominance chez les femmes
Les femmes représentent la grande majorité des personnes atteintes de rhizarthrose (1 sur 3 après 50 ans).
Cette prédominance féminine s’explique notamment par des facteurs hormonaux et biomécaniques. À partir de la ménopause, de nombreuses patientes constatent l’apparition ou l’aggravation des douleurs au pouce. Le lien entre ménopause et rhizarthrose fait aujourd’hui l’objet de nombreuses études, tant les variations hormonales semblent jouer un rôle dans le vieillissement articulaire.
Cette spécificité est à relier aux facteurs de risque favorisant la rhizarthrose, parmi lesquels figurent également des facteurs génétiques et mécaniques.
Une maladie liée à l’âge… mais pas uniquement
La rhizarthrose touche majoritairement les personnes de plus de 50 ans. L’usure du cartilage est en effet un processus naturel, qui s’accentue avec le temps. Chez certains, les premiers signes peuvent apparaître autour de 40 ans. Dans de rares cas, elle peut même se déclarer plus tôt : on parle alors de rhizarthrose chez les jeunes adultes. Ces formes précoces sont souvent associées à une sursollicitation de l’articulation ou à des antécédents traumatiques du pouce.
L’évolution de la pathologie dépend de nombreux paramètres. Pour mieux comprendre comment elle progresse, la page dédiée aux stades d’évolution de la rhizarthrose offre un éclairage utile.

Les métiers et activités à risque
Les métiers et activités à risque
Les personnes exerçant des métiers manuels ou répétitifs sont plus exposées.
C’est le cas, par exemple, des coiffeurs, musiciens, couturiers, professionnels du soin, ou encore des métiers de l’artisanat. Ces activités impliquent souvent des gestes répétés sollicitant fortement l’articulation à la base du pouce.
Il en va de même pour certaines pratiques de loisirs (jardinage intensif, sports sollicitant les mains…). La gêne fonctionnelle peut alors impacter durablement le quotidien.
Comprendre les premiers symptômes permet de réagir plus rapidement et d’adapter ses gestes au quotidien.
Une localisation parfois bilatérale
Si la rhizarthrose débute souvent sur une main, elle peut ensuite atteindre les deux pouces.
On parle alors de rhizarthrose bilatérale, une forme plus contraignante qui peut rendre certaines tâches très difficiles à réaliser.
Cette localisation bilatérale concerne plus fréquemment les femmes de plus de 50 ans et les personnes exerçant des activités sollicitant symétriquement les deux mains.

Ne pas confondre avec d’autres douleurs du pouce
Toutes les douleurs au pouce ne relèvent pas d’une rhizarthrose.
Il est parfois difficile, au début, de faire la distinction avec d’autres formes d’arthrose ou des inflammations tendineuses.
C’est pourquoi il est essentiel de connaître les différences entre arthrose du pouce et rhizarthrose, ainsi que l’anatomie du pouce et l’impact de la rhizarthrose qui y sont associées.
Quand consulter ?
La prise en charge psychologique de la douleur ne remplace pas les traitements physiques ou médicaux.
Elle vient en complément :
L’ensemble de ces approches forme une stratégie globale de soulagement, dans laquelle la dimension psychologique a toute sa place.
En cas de douleur persistante malgré ces mesures, il peut être pertinent de consulter un spécialiste de la main pour faire le point sur les options thérapeutiques envisageables, y compris chirurgicales.