Un complément des traitements médicaux et chirurgicaux

En parallèle des traitements validés par la médecine (orthèses, médicaments, chirurgie…), certaines personnes atteintes de rhizarthrose choisissent d’explorer des approches complémentaires. Qu’elles soient naturelles, manuelles ou technologiques, ces pratiques ont un point commun : elles ne visent pas à guérir l’arthrose du pouce, mais à en soulager les symptômes, en particulier la douleur ou les tensions.

Leur efficacité est parfois documentée par la recherche, parfois simplement rapportée par les patients. L’essentiel est de les envisager comme des soutiens ponctuels ou additionnels, à intégrer avec prudence dans un parcours de soin global.

Cette page complète les informations proposées dans Traitements et soins et s’inscrit dans la continuité du dossier La rhizarthrose.

Main posée sur une serviette blanche

Automassage du pouce

Pratiqué de façon régulière, l’automassage aide à détendre les tissus, améliorer la circulation et réduire certaines tensions douloureuses.

Il peut se faire seul, avec ou sans huile végétale, ou être guidé au départ par un professionnel formé. C’est une technique simple, accessible, et potentiellement apaisante dans les formes peu inflammatoires

Huiles essentielles

Certaines huiles essentielles sont connues pour leurs propriétés antalgiques ou anti-inflammatoires, notamment la gaulthérie, l’eucalyptus citronné ou le romarin à camphre.

Utilisées en massage local, elles peuvent compléter une routine d’apaisement articulaire. Leur usage nécessite toutefois quelques précautions (contre-indications, allergies, dilution).

Soins des mains avec huile et bougie relaxante.
Tasse de thé sur une table ensoleillée.

La phytothérapie

La phytothérapie repose sur l’usage de plantes médicinales comme le curcuma, l’harpagophytum ou la reine-des-prés, souvent proposées en gélules ou infusions.

La phytothérapie repose sur l’usage de plantes médicinales comme le curcuma, l’harpagophytum ou la reine-des-prés, souvent proposées en gélules ou infusions.

Acupuncture

Issue de la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture consiste à insérer de fines aiguilles sur des points précis pour réduire les tensions et rééquilibrer l’organisme.

Certains patients rapportent un apaisement temporaire des douleurs liées à la rhizarthrose.

Cette pratique doit être réalisée par un professionnel formé.

Aiguille d'acupuncture insérée dans la main.
Deux mains s'entrelacent avec tendresse.

L’ostéopathie

L’ostéopathie est une pratique manuelle encadrée, qui vise à relâcher les tensions du corps, améliorer la mobilité articulaire et rééquilibrer certaines compensations.

Bien qu’elle ne traite pas l’arthrose en elle-même, elle peut soulager certaines douleurs liées à des déséquilibres mécaniques. Son recours doit être personnalisé.

Orthèses personnalisées

En complément des modèles standard, les orthèses sur mesure sont fabriquées par un orthésiste ou un ergothérapeute pour s’adapter parfaitement à la morphologie et aux gestes du patient.

Elles peuvent soulager les douleurs et protéger l’articulation, notamment lors des activités répétitives

Gant de protection pour la main sur fond blanc
Application d'une poche de glace sur le poignet.

Cryothérapie et dermothérapie

Deux techniques différentes mais complémentaires :

  • La cryothérapie utilise le froid pour calmer l’inflammation et anesthésier la douleur localement.

  • La dermothérapie, elle, stimule la peau (par vibration ou pression) afin de moduler les signaux douloureux.

Électrothérapie

L’électrothérapie fait appel à de faibles courants électriques appliqués sur la zone douloureuse.

Son objectif est de diminuer la transmission des signaux douloureux, ou de détendre certains muscles. Certains appareils sont utilisables à domicile, mais leur efficacité dépend du bon usage et du type de douleur.

Main avec un patch médical sur la peau.
Main avec attelle tenant une tablette numérique.

Magnétothérapie

La magnétothérapie utilise des champs magnétiques à visée antalgique.

Très controversée, cette méthode n’a pas démontré d’efficacité solide dans la prise en charge de la rhizarthrose. Elle peut cependant procurer un effet de confort à certaines personnes. La prudence reste de mise face aux promesses exagérées.

À retenir

Toutes ces approches ne se valent pas en termes d’efficacité, mais elles peuvent offrir un complément temporaire ou un soutien au quotidien. Elles ne remplacent jamais un suivi médical adapté à l’évolution de la maladie. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant ou un chirurgien de la main si la douleur persiste.

Médecin consultant avec un patient au bureau.

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